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Mon Grain de Sable

25 juin 2013

Et les proches dans tout çà ...

 

Finalement la question se pose toujours : quand annoncer son cancer à ses proches ? 

Perso, j'ai préféré attendre mes résultats de biopsie, pour l'annoncer à mes enfants, car je voulais être sûre et ne pas les inquiéter si finalement ce n'était pas un cancer...

Ma fille a pleuré mais j'ai su la rassurer alors que moi même je n'en menais pas large ! ;-)

Mon fils lui a déclaré que c'était le cancer le mieux soigné, et que tout se passerait bien ! Hi hi ! incroyable de calme et de sérénité, alors qu'il stresse si facilement pour lui-même ;-) Par la suite je verrai qu'il ne le vit pas aussi bien qu'il le dit.

Par contre, j'ai été incapable de le dire à mes parents. C'est mon mari qui l'a fait, plusieurs semaines plus tard, en fait lorsque nous avons su la date de l'opération... donc silence total entre le mois de février et le mois d'avril.... je craignais surtout la réaction de ma mère, genre melo-dramatique ! sic !! Ce fut un choc pour eux, mais en fait je ne sais pas comment ils ont réagi réellement... vivant à 2H30 de route de chez moi.

Quant à nos amis, à mes amis, un chapitre es-spécial leur sera consacré...

 

 

 

 

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24 juin 2013

Il est bien là...

Je sais, voilà bien longtemps que je ne vous ai pas posté la suite de mon histoire ... mais je suis en plein dedans, et je manque de temps...

C'est le 15 mars que j'ai su... ce que au fond je savais déjà. J'étais en voiture, je revenais de mon travail quand mon kit main-libre m'a signalé un apple et que j'ai décroché.

C'était mon oncolongue qui m'annonçait, bien gênée car j'étais en voiture et cela l'inquiétait d'ailleurs, que c'était bien un cancer, de grade trois (le plus élevé pour ce type). Je devais donc être opérée, ensuite j'aurais de la chimiothérapie, radiothérapie et aussi hormonothérapie. J'ai appris par la suite que j'étais à risque, le KI 67, le marqueur de prolifération étant élevé... d'où ce protocole.

Je suis restée très calme au volant, car ce n'était pas une surprise pour moi.

En rentrant, mon cher et tendre était là, je pense que lui a accusé le coup... depuis il est mon plus grand soutien, ma bouée, ma lumière qui me guide vers l'avant, celui qui accepte mes angoisses, mes larmes, et sait me faire sourire. J'ai une chance incroyable, n'est-ce-pas ?

 

 

 

3 juin 2013

La valse des examens

Evidemment pour avoir "droit" à une biopsie, il faut passer par son médecin généraliste et obtenir une ordonnance. La mienne examine l'IRM attentivement et conclut aussi à la nécessité d'une biopsie. Et hop j'ai une ordonnance ! Et elle aura ses mots : "Je compatis !"

Ce qui est troublant, c'est que j'ai rendu visite à mon médecin-échographe qui a eu exactement la même expression !! Bah voyons, une couche supplémentaire !

Mais voilà !! avant de faire cette biopsie, me voilà lancer dans une longue valse ! de nouveaux des mammos, de nouveaux des échographies. J'apprends alors à devenir une "patiente"... le temps peut être long dans un hôpital, même si dans ce centre tout peut s'enchaîner rapidement. Organisation au top ! ouf !

Le 5 mars... j'ai connu alors ma première grande peur. Je ne savais pas finalement ce qu'était un grand grand stress ! Je suis comme paralysée des neurones ! si si, je vous assure, avec cette sensation d'avoir envie de dormir ! Voilà comment se traduit le stress et donc la peur ! chez moi...

Heureusement je me sens en confiance dans ce centre... et puis j'ai mes précieuses étiquettes ! lol !!! L'assurance qu'on ne pourra pas se tromper de dossier !

Tout de suite l'équipe me prend en charge et j'oublie vite l'aiguille qui s'enfonce dans mon sein droit. En fait on parle vacances, on parle soleil et plages, on parle de voyages en camping-car. Je suis vite détendue et je ne m'aperçois à peine des trois ponctions. Bravo ! elles sont formidables ces infirmières ! 

Les résultats devraient être connus d'ici 10 à 15 jours me dit-on ... oki je sors avec le sourire au lèvres, car ouiiii cela s'est vraiment bien passé, ma peur s'est évanouie...

Etape après étape. C'est ainsi qu'il faut apprendre à vivre avec cette maladie. Ne pas voir trop loin dans l'avenir, cela ne sert à rien, car cela angoissse, on se pose mille questions...à quoi bon, on n'a pas toujours les réponses.

Jour après jour, apprécier chaque moment ...

étape après étape......

 

2 juin 2013

La Grande Baffe

Le voilà arrivé ce fameux 14 février... en général je déteste les hôpitaux. Vous allez me dire que personne n'apprécie ce genre d'endroit... mais j'y suis et à l'accueil j'ai droit à ma carte de membre ! youpiii ! toute rose !! et puis en plusssss wouahhh j'ai des étiquettes auto-collantes avec un code-barre et elles deviendront "mon précieux" tout au long de mon parcours ! Allez riez riez, mais moi, je découvre...

J'attends longtemps dans la cabine. Cela me rend nerveuse. La charmante infirmière qui ouvre enfin la porte, est en fait là pour m'installer sur une veine un cathéter pour l'injection du produit de contraste.

Je suis ensuite allongée dans ce tunnel sur le ventre... on me demande de ne plus bouger.. et c'est parti pour 20 minutes d'examen, avec une interruption pour l'injection du produit de contraste... je me suis mal positionnée et une de mes narines est bloquée, pas malin !!

Cela me semble interminable... mais enfin on me libère, je retourne en cabine pour m'habiller et là encore j'attends... c'est long, je deviens claustro.

La porte s'ouvre d'un coup ! C'est un médecin. Il me dit :"cela a bien flashé sur le nodule de 6 mm !" il ajoute :"mais juste là, ailleurs il n'y a rien".  Il est bref, un peu pressé : "je vais demander une biopsie". Et VLAN !

C'est comme une grande baffe ce mot "biopsie" ! Je n'arrive pas à le croire, je demande au médecin : "l'examen n'est donc pas normal ?" Il sourit (çà m'énerve ce côté "ben elle n'a pas compris la pôôôôvre !") Et il me dit : "Le produit de contraste a flashé sur ce nodule, il faut faire une biopsie, donc non l'examen n'est pas normal !"

Je suis comme anesthésiée, je sors de la cabine, je vais au bureau des rendez-vous pour cette biopsie... je suis ailleurs. Je dois rester calme car je dois l'annoncer à mon mari. Je dois être courageuse... après tout la biopsie peut ne rien révéler de grave.

2 juin 2013

C'est banal...

Début février... c'est juste une mammographie mammaire et une écho, comme tous les deux ans depuis mes 40 ans... le truc casse-pied, ben parce qu'il faut prendre rendez-vous, il faut trouver le bon créneau... bref on n'aime pas çà car çà perturbe notre planning, mais on est un bon petit soldat et on y va...

OKI la mammo est faite, au tour de l'échographie... le médecin-échographe cela fait 5 ans que je la connais, et qu'elle me suit... elle insiste sur une partie de mon sein droit. Elle appuie fortement, c'est désagréable je grimace... mais elle aussi elle grimace. Son expression change, elle a un soupir...

" Bon il y a "quelque chose"... il faut pousser l'examen et passer un I.R.M pour une vérification". Elle veut être rassurante, mais je sens comme un malaise. Je suis un peu étourdie, je me dis : " Késako un IRM ?". Elle décide de m'adresser à l'un des meilleurs centre hospitalier, elle y est rattachée, elle y a fait "ses armes"...

Je n'ai plus qu'à prendre rendez-vous, ce qui est fait le jour même : le 14 février. Bonne fête les amoureux !! sic....

 

 

 

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